Conférence de Thierry SAUDEJAUD du 18/01/2022

Ce 18 janvier 2021, a vu notre réunion statutaire marquée par une conférence remarquable, suivie par une assistance captivée. Dans la salle, aucun bruit, aucun murmure, seule résonnait la voix de notre ami Thierry SAUDEJAUD. . Le sujet était « André-Marie AMPÈRE, cet illustre Lyonnais" Faut-il rappeler que Thierry est entré au Rotary dans notre club en mars 1987 et qu’il fut Proviseur au prestigieux lycée Ampère de Lyon ? C’est sans doute ce poste qui l’a rapproché de cet illustre personnage connu du monde entier puisque son nom désigne depuis 1864 l’unité d’intensité électrique. On le connaît pour ses travaux sur la physique mais le connaît on sur ses autres passions, sur ses drames et autres vicissitudes de sa vie ? . C’est ce que nous a fait découvrir Thierry au travers de sa conférence si parfaitement maîtrisée dont voici ci-après un court résumé extrait de notre bulletin mensuel du club. Pour en savoir d’avantage, il est possible de faire l’acquisition sur internet du livre « André-Marie Ampère » (10 €), écrit par Thierry, aux éditions « Je suis ». . Et puis, n’hésitez pas d’aller visiter le passionnant musée AMPERE : Route d'Ampère, 69250 Poleymieux-au-Mont-d’Or ou visitez le site : www.amperemusee.fr/ . Thierry, tous les Rotariens présents t’adressent leurs chaleureuses félicitations et te remercient de leur avoir fait découvrir cet illustre personnage connu par son nom mais méconnu dans sa vie. . André-Marie Ampère naît à Lyon le 20 janvier 1775 mais c’est à Poleymieux au Mont d’Or qu’il passe la majeure partie de son enfance et sa jeunesse. Il ne fréquente pas  l’école et se forme au gré de ses envies et des intérêts que son père, fin lettré et adepte de Jean-Jacques Rousseau, sait susciter et développer en lui. Ses premiers travaux en mathématiques lui ouvrent les portes de l’enseignement public, d’abord à l’École centrale de Bourg, dès février 1802, puis, en avril 1803, au lycée de Lyon nouvellement créé. La réputation scientifique qu’il acquiert et conforte à travers ses nombreuses  communications à l’Académie des sciences, lui vaut d’être nommé en octobre 1804 répétiteur puis professeur d’analyse à l’École polytechnique à Paris. Une brillante carrière commence alors qui le voit cumuler les fonctions : inspecteur général de l’université impériale en 1808, académicien des sciences en 1814, professeur de physique expérimentale au Collège de France en 1824. D’un esprit en perpétuelle ébullition, il est d’une insatiable curiosité pour l’ensemble des connaissances humaines dont aucune ne lui reste étrangère, qu’elles concernent les mathématiques, la chimie, la physique ou bien encore la philosophie. Ses recherches sont nombreuses dont les résultats bousculent, pour certains, les idées et concepts du moment. En 1820, il pose les bases de l’électrodynamique ce qui lui apporte la gloire. Il s’engoue aussi pour la métaphysique et s’attache, pendant les dernières années de sa vie, à une classification des sciences. Épuisé et malade, il expire au Collège royal de Marseille le 10 juin 1836, ou plutôt, selon la belle expression de Buffon, «  il achève de mourir plutôt qu’il ne finit de vivre